Avec Nicolas Sarkozy, changer la vie ... ici etmaintenant !
Accusant la gauche d'avoir trahi ses
idées, Nicolas Sarkozy s'est posé devant 8.000 personnes réunies au
Parc des Expositions de Toulouse comme l'authentique et véritable
héritier de Jean Jaurès et Léon Blum.
"Si je suis élu président de la République, tout ce que la gauche a laissé tomber je le reprendrai à mon compte", a t-il solennellement promis.
"Je ne suis pas socialiste mais ce qu'a fait la gauche de jadis, la
gauche qui croyait au travail, qui croyait à l'éducation, qui croyait
au mérite, qui croyait à la liberté de conscience, qui croyait à
l'individu, eh bien moi je veux le faire à mon tour"
"Ces valeurs de la gauche de jadis, j'ai
voulu que la droite républicaine, qui les avait trop négligées, les
reprenne à son compte au moment où la gauche les abandonnait", a poursuivi le président de l'UMP.
"Ce
que la gauche de jadis a accompli au-delà de toutes ses erreurs (...)
pour les travailleurs, pour les plus démunis (...), je voudrais dans le
monde tel qu'il est (...) que nous l'accomplissions à notre tour parce que la gauche ne le fera pas, parce que la gauche est incapable de lutter contre les injustices", a-t-il affirmé.
"Jaurès disait, la nation c'est le seul bien des pauvres. La gauche a abandonné la nation à l'extrême droite (...) La gauche a renié la République de Jaurès (...) La gauche, en dévalorisant le travail, a trahi Jaurès"
"La classe ouvrière s'est détournée de la gauche parce la gauche a oublié les ouvriers", a-t-il ajouté.
Cette
gauche confond "la liberté et le laxisme", ne défend plus "l'idéal" de
"la propriété pour chacun" mais du "logement social pour tous", incarne
"l'immobilisme"